Les bâtiments de l’École Estienne, à l’angle du boulevard Auguste-Blanqui, ont été construits d’après les plans de l’architecte Manjot de Dammartin, selon un plan en quadrilatère autour d’une cour de récréation.

Le hall d’entrée accueille dans ses vitrines et sur ses cimaises des expositions variées. Face à l’entrée, on découvre une imposante presse typographique en fonte, une machine construite vers 1830, et installée dans le hall dans les années 60.
Depuis le hall, on accède à la bibliothèque patrimoniale, belle salle d’étude ouverte aux étudiants et aux visiteurs sur réservation.

Depuis la cour intérieure, on accède à la salle de la cantine, dont le mobilier, les tables de marbre sur pieds en fonte avec bancs attenants vissés au sol, ont été réalisées dans les ateliers Eiffel.
Autour de la cour intérieure, on trouve des salles d’ateliers spécialisés, comme l’atelier de reliure, les ateliers de gravure, ou ceux d’illustration.

À partir de 1934, pour accueillir de nouveaux ateliers et de nouvelles machines, ont été construits de nouveaux bâtiments qui descendent la pente de la colline jusqu’à la rue des Reculettes. Au fur et à mesure des évolutions pédagogiques, les bâtiments sont intérieurement modifiés, jusqu’à devenir parfois de vrais labyrinthes.

  • Au premier sous-sol, une grande halle abrite toutes les machines d’impression offset et numérique.
  • Au deuxième sous-sol, des salles très diverses accueillent les graphistes et les salles du cinéma d’animation, ainsi que le laboratoire de son-vidéo.
  • Au troisième sous-sol, on trouve le grand espace du L.E.G., laboratoire d’expérimentation graphique, dans lequel les étudiants travaillent lithographie, sérigraphie et typographie au plomb.